SORTIR de l'argumentation
Il y a plusieurs années, je mangeais avec une amie et je me voyais argumenter régulièrement. « Tu aurais pu faire cela de cette manière ». «Cela aurait été mieux que tu fasses comme moi». Mais elle ne répondait jamais à mes arguments. J'étais vraiment surpris qu'elle "n'embarque pas". Je lui ai demandé: «comment tu fais»? Elle m'a alors dit tout simplement qu'elle acceptait de vivre le malaise que cela déclenchait en elle que j’argumente. Et ainsi, j'ai découvert le premier antidote à l’argumentation en relation qui est de s'écouter et d’accepter de ressentir son malaise du moment... souvent de la culpabilité. C’est évident qu’à fréquenter cette amie, ma tendance à argumenter a diminué énormément. Et j’ai beaucoup de gratitude pour elle par rapport à cela.
La première étape pour cesser d'argumenter, c'est de s'en apercevoir. D'en prendre conscience pendant que cela se produit. Pour une personne, cela peut prendre de quelques minutes à plusieurs heures avant de reconnaître qu'elle est dans cet espace d'argumentation. C'est d'arrêter d'argumenter. Puis de s'écouter pour voir ce qui se passe en soi et en relation avec l'autre. Si c'est approprié, la personne pourra nommer qu'elle est en train d'argumenter et que ce n'est pas cela qu'elle aimerait faire. Que c'était plus fort qu'elle. Qu'elle ne veut pas continuer à se faire du mal et à créer des malaises chez son conjoint, son ami, son enfant...
La personne cesse d'argumenter. Sa volonté à vouloir ne plus prendre ce chemin l'aidera à avoir accès à sa ressource de créativité pour garder le contact relationnel, mais par d'autres voies que l'argumentation. L'envie pressante de se faire du bien et de faire du bien à l'autre. Cela peut demander du doigté pour ne pas créer un autre malaise qui pourrait être encore souffrant. C'est de prendre un temps pour chercher à sortir de ce jeu de pouvoir, même si au début cela est inconfortable dans l'ici et maintenant.
Pour une personne très habituée à argumenter, cela peut être tout un défi de s'en apercevoir avant qu'une forte distance se crée en relation avec l'autre. Cela risque d'être graduel. De parler avec la personne concernée après avoir argumenté. De revenir le lendemain ou plus tard durant la journée afin de discuter de ce qui s'est passé. De reconnaître l'argumentation, les reproches, le jeu de pouvoir, d'avoir parlé de l'autre de façon culpabilisante. D'oser avec humilité, de dévoiler ses défensives relationnelles.
La parole, de s'exprimer avec honnêteté en relation, est une ressource puissante pour apprivoiser cet espace de conflit. Pour s'aider mutuellement et graduellement à s'accepter et à trouver d'autres chemins plus satisfaisants que l'argumentation afin d'exister avec ses besoins d'être écouté, reconnu, de s'affirmer et d'être libre.
La première étape pour cesser d'argumenter, c'est de s'en apercevoir. D'en prendre conscience pendant que cela se produit. Pour une personne, cela peut prendre de quelques minutes à plusieurs heures avant de reconnaître qu'elle est dans cet espace d'argumentation. C'est d'arrêter d'argumenter. Puis de s'écouter pour voir ce qui se passe en soi et en relation avec l'autre. Si c'est approprié, la personne pourra nommer qu'elle est en train d'argumenter et que ce n'est pas cela qu'elle aimerait faire. Que c'était plus fort qu'elle. Qu'elle ne veut pas continuer à se faire du mal et à créer des malaises chez son conjoint, son ami, son enfant...
La personne cesse d'argumenter. Sa volonté à vouloir ne plus prendre ce chemin l'aidera à avoir accès à sa ressource de créativité pour garder le contact relationnel, mais par d'autres voies que l'argumentation. L'envie pressante de se faire du bien et de faire du bien à l'autre. Cela peut demander du doigté pour ne pas créer un autre malaise qui pourrait être encore souffrant. C'est de prendre un temps pour chercher à sortir de ce jeu de pouvoir, même si au début cela est inconfortable dans l'ici et maintenant.
Pour une personne très habituée à argumenter, cela peut être tout un défi de s'en apercevoir avant qu'une forte distance se crée en relation avec l'autre. Cela risque d'être graduel. De parler avec la personne concernée après avoir argumenté. De revenir le lendemain ou plus tard durant la journée afin de discuter de ce qui s'est passé. De reconnaître l'argumentation, les reproches, le jeu de pouvoir, d'avoir parlé de l'autre de façon culpabilisante. D'oser avec humilité, de dévoiler ses défensives relationnelles.
La parole, de s'exprimer avec honnêteté en relation, est une ressource puissante pour apprivoiser cet espace de conflit. Pour s'aider mutuellement et graduellement à s'accepter et à trouver d'autres chemins plus satisfaisants que l'argumentation afin d'exister avec ses besoins d'être écouté, reconnu, de s'affirmer et d'être libre.