L'auto-observation
Voici quelques définitions significatives du Larousse, Le Robert et du web concernant l'auto-observation:
"Action de considérer avec une attention soutenue, afin de mieux connaître. Habilité à noter, voir des choses, particulièrement les détails significatifs. Capacité à savoir remarquer les causes et les effets des phénomènes, des événements, des actions des hommes. Procédé scientifique d'investigation, constatation attentive des phénomènes tels qu'ils se produisent, sans volonté de les modifier"
S'observer c'est ressentir ses sensations physiques, émotionnels, ses pensées, son état. C'est ressentir aussi l'effet des mots, des émotions et de l'énergie de la personne ou des personnes avec lesquelles nous interagissons. C'est de se considérer avec une attention soutenue afin de mieux connaître ce qui nous habite dans l'ici et maintenant, à voir les détails significatifs de son monde émotionnel, de ses sensations physiques et à identifier ce qui de soi-même ou de l'extérieur déclenche telle ou telle émotion en soi. C'est aussi si possible accepter les sensations physiques et les émotions agréables ou désagréables sans chercher, dans un premier temps, à les modifier comme tel.
Cela demande de la concentration, tout en gardant une certaine attention au monde extérieur, réussir à s'arrêter et à écouter ce qui se passe en soi.
C'est de reconnaître la peine, la tristesse, la joie, le bonheur, le plaisir physique, le malaise physique et psychique qui se vit à l'instant en soi. Aussi les mécanismes de défenses relationnels : l'évitement, le jugement, l'isolement, de responsabiliser l'autre...
J'étais avec un ami dans un parc. Il m'a demandé si j'avais peur d'aller à tel endroit. Je lui aie dit non. En m'auto-observant je voyais que je lui donnais la réplique mais sans vraiment écouter ce qui je vivais à aller à ce rendez-vous. Puis en prenant mon vélo, j'ai vraiment pris le temps de m'écouter pour donner de l'importance à mon ami. J'avais la sensation de plonger en moi, d'écouter mes sensations corporels, de ressentir l'intensité qui m'habitait et les mots pour traduire mon monde intérieur furent : "Je suis content d'aller là-bas, je me donne ainsi de l'importance." Et j'ai regardé mon ami avec intensité en lui disant cela. J'ai fait le choix en m'observant d'être congruent avec lui.
Parfois cela m'est facile de m'auto-observer, parfois c'est beaucoup plus difficile. Quand je suis en relation à deux ou avec de petits groupes d'amis proches, en général c'est assez clair ce qui se passe en moi. Par contre, avec de plus grand groupe et avec plus de gens que je connais peu ou pas, cela m'est plus difficile. Passer trois ou quatre jours en groupe et je deviens confus tant que je n'arrive plus à identifier suffisamment ce qui m'arrive. Mes émotions m'envahissent et j'ai besoin de me retrouver seule ou avec un ami ou une amie proche pour faire le ménage en moi, pour digérer mes émotions, les reconnaître, les ressentir pleinement et ainsi retrouver ma paix intérieure.
Pendant longtemps je m'observais pour mieux me juger. Me trouvant pas correct d'avoir fait ceci ou cela. Je m'observaient bien mais j'avais de la difficulté à m'aimer. Cela m'a pris du temps en relation avec de bons amis et en thérapie pour m'auto-observer et vraiment accepter davantage qui je suis. Accepter mes erreurs, de m'être trompé fait en sorte que maintenant je me juge beaucoup moins.
Je viens de parler à une amie. Elle me disait qu'elle hébergeait chez elle pour deux jours, un collègue de travail qui demeure à l'extérieur de Montréal. Je lui dis "Tu héberges tout le monde " J'observe que mon ton est jugeant et qu'elle commence à se justifier. Cela confirme qu'elle se sent coupable. Mon auto-observation me permet de choisir de lui faire du bien et de chercher à annuler l'effet de mon jugement. Je lui dit sincèrement que c'est une bonne idée de se connaître davantage avant de travailler ensemble prochainement... J'observe que cela lui fait du bien et que moi cela me rend plus en paix.
L'auto-observation aide beaucoup à se sentir plus libre et en paix avec soi-même et les autres. Quand je m'observe je peux plus facilement faire des choix pour me faire du bien ou me récupérer quand je fais du mal aux autres.
Ce qui favorise l'auto-observation, c'est d'accepter d'être dérangé par ses émotions, de ressentir la mouvance de son monde intérieur. Pour certaines personnes ce sera plus difficiles d'accepter l'émerveillement, le plaisir plus intense qui peut se présenter soudainement, pour d'autres de ressentir les malaises ou la souffrance. C'est donné de l'importance à son monde intérieur. Le prioriser régulièrement durant la journée. C'est aussi, pour certains, une nouvelle habitude à développer quand ils sont seuls, pour d'autres quand ils sont à deux, en couple, en petit groupe ou en grand groupe.
S'observer c'est accepté comme présentement que je me sens heureux en créant cette page, heureux dans ma vie. Content d'être dans un parc, sans attente sur rien. Me sentir libre intérieurement. Une personne passe et j'ai un peu peur, pour un autre je sens un léger malaise au coeur, une autre dont je prends plaisir à regarder, deux amies dont la complicité me fait du bien, une personne aux manières rudes qui écoute son ici et maintenant et l'exprime à son ami ce qui me fait sourire. De petits mouvements intérieurs qui viennent et qui s'en vont et qui me rendent heureux d'être en vie !
"Action de considérer avec une attention soutenue, afin de mieux connaître. Habilité à noter, voir des choses, particulièrement les détails significatifs. Capacité à savoir remarquer les causes et les effets des phénomènes, des événements, des actions des hommes. Procédé scientifique d'investigation, constatation attentive des phénomènes tels qu'ils se produisent, sans volonté de les modifier"
S'observer c'est ressentir ses sensations physiques, émotionnels, ses pensées, son état. C'est ressentir aussi l'effet des mots, des émotions et de l'énergie de la personne ou des personnes avec lesquelles nous interagissons. C'est de se considérer avec une attention soutenue afin de mieux connaître ce qui nous habite dans l'ici et maintenant, à voir les détails significatifs de son monde émotionnel, de ses sensations physiques et à identifier ce qui de soi-même ou de l'extérieur déclenche telle ou telle émotion en soi. C'est aussi si possible accepter les sensations physiques et les émotions agréables ou désagréables sans chercher, dans un premier temps, à les modifier comme tel.
Cela demande de la concentration, tout en gardant une certaine attention au monde extérieur, réussir à s'arrêter et à écouter ce qui se passe en soi.
C'est de reconnaître la peine, la tristesse, la joie, le bonheur, le plaisir physique, le malaise physique et psychique qui se vit à l'instant en soi. Aussi les mécanismes de défenses relationnels : l'évitement, le jugement, l'isolement, de responsabiliser l'autre...
J'étais avec un ami dans un parc. Il m'a demandé si j'avais peur d'aller à tel endroit. Je lui aie dit non. En m'auto-observant je voyais que je lui donnais la réplique mais sans vraiment écouter ce qui je vivais à aller à ce rendez-vous. Puis en prenant mon vélo, j'ai vraiment pris le temps de m'écouter pour donner de l'importance à mon ami. J'avais la sensation de plonger en moi, d'écouter mes sensations corporels, de ressentir l'intensité qui m'habitait et les mots pour traduire mon monde intérieur furent : "Je suis content d'aller là-bas, je me donne ainsi de l'importance." Et j'ai regardé mon ami avec intensité en lui disant cela. J'ai fait le choix en m'observant d'être congruent avec lui.
Parfois cela m'est facile de m'auto-observer, parfois c'est beaucoup plus difficile. Quand je suis en relation à deux ou avec de petits groupes d'amis proches, en général c'est assez clair ce qui se passe en moi. Par contre, avec de plus grand groupe et avec plus de gens que je connais peu ou pas, cela m'est plus difficile. Passer trois ou quatre jours en groupe et je deviens confus tant que je n'arrive plus à identifier suffisamment ce qui m'arrive. Mes émotions m'envahissent et j'ai besoin de me retrouver seule ou avec un ami ou une amie proche pour faire le ménage en moi, pour digérer mes émotions, les reconnaître, les ressentir pleinement et ainsi retrouver ma paix intérieure.
Pendant longtemps je m'observais pour mieux me juger. Me trouvant pas correct d'avoir fait ceci ou cela. Je m'observaient bien mais j'avais de la difficulté à m'aimer. Cela m'a pris du temps en relation avec de bons amis et en thérapie pour m'auto-observer et vraiment accepter davantage qui je suis. Accepter mes erreurs, de m'être trompé fait en sorte que maintenant je me juge beaucoup moins.
Je viens de parler à une amie. Elle me disait qu'elle hébergeait chez elle pour deux jours, un collègue de travail qui demeure à l'extérieur de Montréal. Je lui dis "Tu héberges tout le monde " J'observe que mon ton est jugeant et qu'elle commence à se justifier. Cela confirme qu'elle se sent coupable. Mon auto-observation me permet de choisir de lui faire du bien et de chercher à annuler l'effet de mon jugement. Je lui dit sincèrement que c'est une bonne idée de se connaître davantage avant de travailler ensemble prochainement... J'observe que cela lui fait du bien et que moi cela me rend plus en paix.
L'auto-observation aide beaucoup à se sentir plus libre et en paix avec soi-même et les autres. Quand je m'observe je peux plus facilement faire des choix pour me faire du bien ou me récupérer quand je fais du mal aux autres.
Ce qui favorise l'auto-observation, c'est d'accepter d'être dérangé par ses émotions, de ressentir la mouvance de son monde intérieur. Pour certaines personnes ce sera plus difficiles d'accepter l'émerveillement, le plaisir plus intense qui peut se présenter soudainement, pour d'autres de ressentir les malaises ou la souffrance. C'est donné de l'importance à son monde intérieur. Le prioriser régulièrement durant la journée. C'est aussi, pour certains, une nouvelle habitude à développer quand ils sont seuls, pour d'autres quand ils sont à deux, en couple, en petit groupe ou en grand groupe.
S'observer c'est accepté comme présentement que je me sens heureux en créant cette page, heureux dans ma vie. Content d'être dans un parc, sans attente sur rien. Me sentir libre intérieurement. Une personne passe et j'ai un peu peur, pour un autre je sens un léger malaise au coeur, une autre dont je prends plaisir à regarder, deux amies dont la complicité me fait du bien, une personne aux manières rudes qui écoute son ici et maintenant et l'exprime à son ami ce qui me fait sourire. De petits mouvements intérieurs qui viennent et qui s'en vont et qui me rendent heureux d'être en vie !