CONflits incessants
Les conflits répétitifs autour d'une personne peuvent contribuer à alimenter son sentiment de culpabilité. Il est difficile pour la personne qui est impliquée dans un conflit de se sentir correcte. De même, pour la personne qui observe le conflit. Même si elle n'est pas impliquée, elle se sentira « pas correcte » parce que tout ce qui existe est critiqué.
Si une personne voit son patron accueillant et doux avec elle, mais en conflit intense avec un collègue, elle risque de se sentir coupable d'être privilégiée par son patron et ne pas vouloir ajouter à la souffrance de son collègue qui lui est en conflit. Ce qui m’attriste c’est qu’elle risque de garder une distance volontairement avec son patron pour moins souffrir du sentiment de culpabilité mais qu'elle se privera en même temps d'une relation nourrissante.
Dans d'autres cas, une personne peut s'identifier à son père ou sa mère ou à une partie de leur façon d'être. Si les parents argumentent souvent entre eux, se critiquent à la table, ce sera difficile pour la personne témoin du conflit de se sentir correcte. De voir que ce qu'elle apprécie d’un de ses parents soit critiqué par l'autre. De plus, face au conflit, la personne peut développer la peur d'être jugée par l’un d’eux si elle existe spontanément. J’ai vécu cela souvent. Cela déclenchait en moi un malaise que je sentais au niveau du ventre. Une douleur d’être témoin de leur manque de complicité, une tristesse de les voir s’opposer et une souffrance, quand j’endurais cela à ne rien dire, de ne pas avoir d’espace pour être écouté.
La personne qui est souvent avec des amis de couple, des collègues, ses parents qui s’obstinent et se critiquent souvent, est témoin de relations dans une attitude d'opposition, qui maintient une distance entre eux. Cela donne des exemples de relations où il y a peu d'intimité et une mise à distance constante de l'autre. Cela me rend profondément triste parce que ces personnes se privent ainsi de se nourrir affectivement, de se supporter et d’être plus heureuses.
La personne, souvent témoin de conflits, peut alors hésiter à exister avec son besoin d'intimité, son besoin d'être écoutée, de partager quelque chose d'important qui l’habite dans l'ici et maintenant. Cela contribue à ce qu'elle se défende de ses besoins-là par le jugement sur elle-même. Elle renforce alors son sentiment de culpabilité face à son droit d’exister en relation le cœur ouvert pour se faire du bien. Cela me rend emphatique et me fait mal parce qu’elle risque à la longue de ne plus savoir se faire du bien quand elle se sentira coupable autrement que de s’en défendre et tourner en rond dans l’insatisfaction relationnelle avec ses proches.
De même, la personne en conflit direct nourrira sa culpabilité et son jugement en culpabilisant et en argumentant. Je suis très sensible aux efforts importants que cela demandera à la personne pour développer ses ressources, entre autres, d’affirmation de soi et d’écoute de ses malaises et de ses besoins dans l’ici et maintenant. C’est tout un effort d’arrêter volontairement ce mouvement d’argumentation pour s’écouter.
Pour garder davantage son cœur ouvert pour arrêter le conflit et par la suite pour s’en reparler. De développer son courage pour faire face à sa peur d’exister avec ses réels besoins et sa peur de souffrir ou de n’être pas reçu. D’autre part, plus la personne aura vécu dans sa vie du plaisir à être écoutée, supportée et aimée, plus elle aura la motivation, la pulsion pour sortir d’un conflit et retrouver ainsi un chemin de relation graduellement plus paisible et plus nourrissant.
Si une personne voit son patron accueillant et doux avec elle, mais en conflit intense avec un collègue, elle risque de se sentir coupable d'être privilégiée par son patron et ne pas vouloir ajouter à la souffrance de son collègue qui lui est en conflit. Ce qui m’attriste c’est qu’elle risque de garder une distance volontairement avec son patron pour moins souffrir du sentiment de culpabilité mais qu'elle se privera en même temps d'une relation nourrissante.
Dans d'autres cas, une personne peut s'identifier à son père ou sa mère ou à une partie de leur façon d'être. Si les parents argumentent souvent entre eux, se critiquent à la table, ce sera difficile pour la personne témoin du conflit de se sentir correcte. De voir que ce qu'elle apprécie d’un de ses parents soit critiqué par l'autre. De plus, face au conflit, la personne peut développer la peur d'être jugée par l’un d’eux si elle existe spontanément. J’ai vécu cela souvent. Cela déclenchait en moi un malaise que je sentais au niveau du ventre. Une douleur d’être témoin de leur manque de complicité, une tristesse de les voir s’opposer et une souffrance, quand j’endurais cela à ne rien dire, de ne pas avoir d’espace pour être écouté.
La personne qui est souvent avec des amis de couple, des collègues, ses parents qui s’obstinent et se critiquent souvent, est témoin de relations dans une attitude d'opposition, qui maintient une distance entre eux. Cela donne des exemples de relations où il y a peu d'intimité et une mise à distance constante de l'autre. Cela me rend profondément triste parce que ces personnes se privent ainsi de se nourrir affectivement, de se supporter et d’être plus heureuses.
La personne, souvent témoin de conflits, peut alors hésiter à exister avec son besoin d'intimité, son besoin d'être écoutée, de partager quelque chose d'important qui l’habite dans l'ici et maintenant. Cela contribue à ce qu'elle se défende de ses besoins-là par le jugement sur elle-même. Elle renforce alors son sentiment de culpabilité face à son droit d’exister en relation le cœur ouvert pour se faire du bien. Cela me rend emphatique et me fait mal parce qu’elle risque à la longue de ne plus savoir se faire du bien quand elle se sentira coupable autrement que de s’en défendre et tourner en rond dans l’insatisfaction relationnelle avec ses proches.
De même, la personne en conflit direct nourrira sa culpabilité et son jugement en culpabilisant et en argumentant. Je suis très sensible aux efforts importants que cela demandera à la personne pour développer ses ressources, entre autres, d’affirmation de soi et d’écoute de ses malaises et de ses besoins dans l’ici et maintenant. C’est tout un effort d’arrêter volontairement ce mouvement d’argumentation pour s’écouter.
Pour garder davantage son cœur ouvert pour arrêter le conflit et par la suite pour s’en reparler. De développer son courage pour faire face à sa peur d’exister avec ses réels besoins et sa peur de souffrir ou de n’être pas reçu. D’autre part, plus la personne aura vécu dans sa vie du plaisir à être écoutée, supportée et aimée, plus elle aura la motivation, la pulsion pour sortir d’un conflit et retrouver ainsi un chemin de relation graduellement plus paisible et plus nourrissant.