La peur de perdre l'amour
La peur de perdre l'amour d'un conjoint, d'un proche, d'un ami, d'un parent, d'un collègue important, d'un patron, peut amplifier grandement le sentiment de culpabilité. Une personne se sent coupable par rapport à quelqu'un d'important pour elle et elle a aussi peur de perdre son amour. Ce sera alors terrible pour elle d'imaginer perdre le lien avec cette personne suite à un geste avec lequel elle se sent fautive.
Je me rappelle ma première conjointe. Quand elle m’exprimait un malaise, je me sentais profondément coupable. Spontanément je lui énumérais une dizaine de raisons qui justifiaient qu’elle aurait pu être mal avec moi. Je ne tombais jamais sur la bonne… Quand nous nous étions réconciliés je pleurais abondamment, j’avais eu profondément peur de la perdre. Ma culpabilité était tellement relié à ma peur de perdre que je m’en servais pour me modeler à ses besoins. À la longue, ne me voyant pas exister suffisamment avec mes besoins, mes désirs, mes envies, mes projets... son amour pour moi diminuait.
C’est triste comment je me construisais une prison à tout prendre la responsabilité de ses besoins par peur de la perdre. « Si je fais tout ce qu’elle désire elle ne partira pas. » C’était ma croyance limitative, les barreaux de ma prison. J’ai vraiment cultivé avec ma première amoureuse à me sentir coupable pour tout. Je n’ai pu m’en sortir, et j’en suis triste, seulement qu’en rompant avec elle.
La personne très sensible à se sentir coupable risque de mettre en place spontanément, sans y réfléchir, des mécanismes de défenses relationnels forts pour ne pas déclenchés de malaise chez un proche. Pour éviter d’être responsabilisé de fautes, de manquements, d’erreurs... et ne pas raviver ainsi sa peur de perdre cette relation très importante.
La personne risque à la longue de devenir très exigeante envers elle-même, à nier ses besoins, à chercher à être parfaite, à plaire à tout prix, à chercher à deviner les besoins de l'autre... Cela me rend triste parce que cette personne perd sa liberté et endure ses insatisfactions relationnelles et personnelles.
Son objectif pressant est de moins déclencher son conjoint, par exemple, qui alors la culpabiliserait, ce qui l’amènerait à vivre la peur viscérale de le perdre. Si elle ne réussit pas assez à se "protéger", croyant alors avoir perdu son amour, elle se jugera durement de ne pas avoir fait ce qu’il fallait, ce qui la rendra encore plus vulnérable à agir uniquement à partir de son sentiment de culpabilité bien loin de ses besoins réels.
Ouf! C’est tout un système relationnel profond. Elle perdra de vue ses élans et ses moyens pour se faire du bien, du moins pour un moment.
D'autre part, la personne qui juge souvent peut avoir peur de perdre l'amour par l'impact de sa culpabilisation. Ses reproches et ses jugements peuvent entraîner son conjoint, son enfant ou son ami à pleurer intensément, à être plus distant, à se refermer ou à être plus sec, à confluer avec ses amis... De voir les effets intenses de sa culpabilisation peut déclencher en elle une culpabilité profonde.
Par conséquent si elle est sensible à avoir une forte peur de perdre quand sa conjointe, son amie ou sa fille est mal, elle risque de vivre la peur de perdre l'amour, l'affection, le lien avec cette personne très importante. Elle pourra se défendre de sa culpabilité pour ne plus en vivre à chercher à argumenter pour invalider la forte réaction de l’autre ou à se castrer, à contrôler son côté impulsif, vivant, à refouler sa colère, à moins s’affirmer, pour ne pas perdre l'amour de cette personne.
Elle risquera de vivre encore plus de culpabilité si elle ne réussit pas à se "contrôler ". Cela me fait de la peine parce que cette personne que culpabilise mais qui aussi est spontanée, joyeuse et vivante s’éteindra petit à petit à mesure qu’elle s’attachera à ses proches pour ne pas leur faire vivre de malaises.
Une premier piste d’action possible est d’accepter de vivre des malaises en relation. Puis de revenir en relation ensemble pour en parler. Dans un premier temps, de vérifier pour se sécuriser avec l’autre par rapport à sa peur de perdre son amour et son attachement. C'est de développer du discernement entre sa peur de perdre l'amour de son sentiment de culpabilité.
De comprendre que l'intensité de sa culpabilité vient avant tout de sa peur de perdre l'amour et la relation. De se sécuriser affectivement dans un premier temps, pour ensuite être plus dégagée et plus libre pour s'occuper de son sentiment de culpabilité en relation et prendre sa juste part de responsabilité.
La peur de perdre l'amour d'un conjoint, d'un proche, d'un ami, d'un parent, d'un collègue important, d'un patron, peut amplifier grandement le sentiment de culpabilité. Une personne se sent coupable par rapport à quelqu'un d'important pour elle et elle a aussi peur de perdre son amour. Ce sera alors terrible pour elle d'imaginer perdre le lien avec cette personne suite à un geste avec lequel elle se sent fautive.
Je me rappelle ma première conjointe. Quand elle m’exprimait un malaise, je me sentais profondément coupable. Spontanément je lui énumérais une dizaine de raisons qui justifiaient qu’elle aurait pu être mal avec moi. Je ne tombais jamais sur la bonne… Quand nous nous étions réconciliés je pleurais abondamment, j’avais eu profondément peur de la perdre. Ma culpabilité était tellement relié à ma peur de perdre que je m’en servais pour me modeler à ses besoins. À la longue, ne me voyant pas exister suffisamment avec mes besoins, mes désirs, mes envies, mes projets... son amour pour moi diminuait.
C’est triste comment je me construisais une prison à tout prendre la responsabilité de ses besoins par peur de la perdre. « Si je fais tout ce qu’elle désire elle ne partira pas. » C’était ma croyance limitative, les barreaux de ma prison. J’ai vraiment cultivé avec ma première amoureuse à me sentir coupable pour tout. Je n’ai pu m’en sortir, et j’en suis triste, seulement qu’en rompant avec elle.
La personne très sensible à se sentir coupable risque de mettre en place spontanément, sans y réfléchir, des mécanismes de défenses relationnels forts pour ne pas déclenchés de malaise chez un proche. Pour éviter d’être responsabilisé de fautes, de manquements, d’erreurs... et ne pas raviver ainsi sa peur de perdre cette relation très importante.
La personne risque à la longue de devenir très exigeante envers elle-même, à nier ses besoins, à chercher à être parfaite, à plaire à tout prix, à chercher à deviner les besoins de l'autre... Cela me rend triste parce que cette personne perd sa liberté et endure ses insatisfactions relationnelles et personnelles.
Son objectif pressant est de moins déclencher son conjoint, par exemple, qui alors la culpabiliserait, ce qui l’amènerait à vivre la peur viscérale de le perdre. Si elle ne réussit pas assez à se "protéger", croyant alors avoir perdu son amour, elle se jugera durement de ne pas avoir fait ce qu’il fallait, ce qui la rendra encore plus vulnérable à agir uniquement à partir de son sentiment de culpabilité bien loin de ses besoins réels.
Ouf! C’est tout un système relationnel profond. Elle perdra de vue ses élans et ses moyens pour se faire du bien, du moins pour un moment.
D'autre part, la personne qui juge souvent peut avoir peur de perdre l'amour par l'impact de sa culpabilisation. Ses reproches et ses jugements peuvent entraîner son conjoint, son enfant ou son ami à pleurer intensément, à être plus distant, à se refermer ou à être plus sec, à confluer avec ses amis... De voir les effets intenses de sa culpabilisation peut déclencher en elle une culpabilité profonde.
Par conséquent si elle est sensible à avoir une forte peur de perdre quand sa conjointe, son amie ou sa fille est mal, elle risque de vivre la peur de perdre l'amour, l'affection, le lien avec cette personne très importante. Elle pourra se défendre de sa culpabilité pour ne plus en vivre à chercher à argumenter pour invalider la forte réaction de l’autre ou à se castrer, à contrôler son côté impulsif, vivant, à refouler sa colère, à moins s’affirmer, pour ne pas perdre l'amour de cette personne.
Elle risquera de vivre encore plus de culpabilité si elle ne réussit pas à se "contrôler ". Cela me fait de la peine parce que cette personne que culpabilise mais qui aussi est spontanée, joyeuse et vivante s’éteindra petit à petit à mesure qu’elle s’attachera à ses proches pour ne pas leur faire vivre de malaises.
Une premier piste d’action possible est d’accepter de vivre des malaises en relation. Puis de revenir en relation ensemble pour en parler. Dans un premier temps, de vérifier pour se sécuriser avec l’autre par rapport à sa peur de perdre son amour et son attachement. C'est de développer du discernement entre sa peur de perdre l'amour de son sentiment de culpabilité.
De comprendre que l'intensité de sa culpabilité vient avant tout de sa peur de perdre l'amour et la relation. De se sécuriser affectivement dans un premier temps, pour ensuite être plus dégagée et plus libre pour s'occuper de son sentiment de culpabilité en relation et prendre sa juste part de responsabilité.